30 janvier 2014

Suite au témoignage de M. Arsenault cette semaine à la CEIC

En regardant ce dossier de près, il est clair qu'un des buts - pour ne pas dire le but - de la CEIC est de réussir à faire la démonstration publique que le Fonds de solidarité de la FTQ est mal géré, et même est "perdant" dans sa gestion sous sa forme actuelle. Les procureurs et la juge Charbonneau se sont acharnés en ce sens sur les différents témoins clés interrogés, dont spécifiquement Michel Arsenault.

Le but semble évident: Démontrer à la population - faire croire au public - que le FSFTQ est mal géré et que les gestionnaires, qui sont nommés sous la structure actuelle du Fonds, n'ont pas les compétences nécessaires, se laissent facilement manipuler, et que le Fonds est à risque actuellement. Donc instaurer une crainte collective chez les travailleurs (et tous les Québécois), quant à la gestion actuelle du Fonds.

Mais pourquoi faire cela ? La raison est simple, tout comme la Caisse de dépôt (avant le changement de loi par Charest), le Fonds est géré avec priorité d'investir au Québec, d'aider l'entrepreneuriat québécois et les projets de développement d'ici, qui crée du travail ici, et de la richesse ici. Cela irrite bien les requins spéculateurs et spoliateurs qui sont " collés " aux libéraux et qui ont pour but la dépossession du Québec (je me passe de les nommer).

Donc, la CEIC, en réussissant à faire la démonstration que le Fonds de solidarité est en péril sous sa structure actuelle (strucure qui permet aux syndicalistes de garder une main majoritaire décisionnelle sur les investissements du Fonds) veut forcer le gouvernement à agir pour faire changer la structure du Fonds. Elle veut permettre l'entrée de ces requins, qui eux - bardés de diplômes en finances et en économie - auront la confiance des Québécois, mais nous débiteront de nos avoirs, tel le "vol légalisé" de la CDPQ en 2008.

Ne pensez vous pas que le copinage dans le monde de ces financiers requins - qui veulent entrer au Fonds - n'existe pas..? C'est mille fois pire que le copinage Arsenault/Accurso ou les relations douteuses de Jocelyn Dupuis. Les " tizamis " libéraux sont frustrés depuis longtemps de ne pas avoir d'accès direct à ce guichet automatique ! M. Arsenault, n'a rien fait d'incorrecte, au contraire, il s'est servi de ses connaissances - dont Tony Accurso - pour tenter d'améliorer le rendement du Fonds, et les chiffres prouvent que ce fonds n'a rien à envier aux autres, de par ses performances. Alors, pourquoi cet acharnement sur les gestionnaires du Fonds ? Qui a décidé d'investiguer en ce sens et de détruire la structure d'un organisme qui fonctionne trop bien ? Et oui, le gouvernement Charest. La dépossession doit continuer...

Espérons que le gouvernement n'acquiescera pas aux recommandations de la CEIC sur le FSFTQ. Et de plus, ce focus médiatique étire la sauce, et durant ce temps, on met aux oubliettes la perte "nébuleuse" de 40 milliards de la CDPQ : le camouflage du siècle ?


M. Dion